Prendre racine

L’expression prendre racine inspire une forme de passivité et d’oisiveté. C’est très injuste quand on considère les difficultés innombrables auxquelles les légumes comestibles, comme le maraîcher, sont confrontés pour  aboutir à une production raisonnable à partir de quelques graines.

La nature du sol, la météo, la micro ou macro faune ont vite fait de vous rappeler que tout ne pousse pas sans peine et que pour un panier récolté, il faut en planter deux (chiffre au doigt mouillé).

Vers taupins dans les racines des salades et des aubergines

Visite des limaces sur les choux raves (malgré les granules d’oxyde de fer)

Dégustation de chou blanc (pas complètement heureusement. Un indice a été laissé par le coupable.

Fouinage et dégradation des bâches biodégradables durant la nuit par un animal au groin robuste.

 

Dur dur de sans cesse remettre l’ouvrage sur le métier et adieux jours de repos.

 

Première distribution

Si, en plein champ, c’est toujours l’humidité qui domine, dans les serres, quelques légumes sont prêts et une première petite distribution est organisée. Mâche, laitue, navets bottes. C’est modeste mais c’est aussi symbolique du lancement de l’activité sous toutes ses formes.

On a oublié ses petits sachets, on hésite à se servir, on se renseigne auprès d’amapiens déjà expérimentés, on pèse, on discute. L’AMAP est lancée dans les faits et ça fait bien plaisir.

 

 

Que d’eau que d’eau

Dans les serres, pommes de terre primeur, laitues, radis, blettes, pois gourmands et choux de chine poussent plutôt bien malgré une assez forte pression de limaces (terre humide) et la visite de quelque campagnols.
Malgré une deuxième série de carottes lancée après une bonne préparation du sol, c’est encore raté… Une mesure récente du PH du sol indique clairement un sol trop acide : 5,6 malgré un début de redressement alors qu’il faudrait au moins 6,5 !
Commande de calcaire en cours pour épandage à la main planche par planche car je n’ai pas récupéré assez de cendres.
Coté plein champ, après 4 mois de pluies quasiment quotidiennes, il pleut !
Conséquence : les réserves d’eau seront bien remplies cette année mais impossible de travailler et de préparer le sol convenablement pour l’instant. Les plants attendent fébriles dans la serre à plants. Les bulbilles d’ail d’oignon et d’échalote patientent comme ils peuvent.
Les semis d’aubergines et de poivrons profitent de la vue sur le jardin depuis la baie vitrée de la maison.

 A noter l’arrêt, comme figée, d’une petite série de concombres. Je penche pour un rempotage dans un terreau humide trop froid. Erreur de débutant..

3ème serre en place, ça avance…

Merci aux amapien/ne/s disponibles pour la mise en place du film de la troisième serre. Celle-ci accueillera les légumes fruits d’été (tomates, aubergines, concombres, poivrons).

Je mets en place un support en couche chaude pour faciliter la croissance des plants en cette période froide.

Il faut attendre un peu pour préparer le sol qui est largement détrempé après une séquence de pluie record en décembre et janvier.

Dur dur pour les première carottes primeures qui auront du mal à sortir faute de terre suffisamment fine et moins humide.

Grâce au prêt d’un petit motoculteur, je peux quand même préparer quelques planches en surface pour les carottes, oignons blancs, laitues, betteraves bottes.

C’est parti pour la première saison

Les premiers plants sont lancés, les serres sont quasi en place (encore une à terminer de couvrir pour cette saison et une par la suite), le planning est calé. Y’a plus qu’à !

A noter un record de pluviométrie en décembre et une poursuite des averses en janvier qui rendent, pour le moment, tout travail du sol impossible. C’est donc sous les tunnel que les pommes de terre et carottes primeurs sont mises en route pour livrer les premiers paniers en mai.

 

 

Bonne année 2018


Premier jour de 2018 et première tempête qui soumet les serres à rude épreuve. Pour le moment, ça tient !

Cette année sera pour moi le lancement effectif des cultures et des livraisons de légumes. Rien n’est complètement finalisé mais tout est à peu près en place.

Bonne année à toutes et tous. Qu’elle soit écologique et solidaire !

 

Films en place sur les deux premières serres

Ça y est ! Avec l’aide de quelques amapiens, nous avons déroulé et fixé les films en polyéthylène sur deux serres. Un usage de plastique toujours problématique mais inévitable ici pour attaquer prochainement les légumes primeurs.

Le déroulage d’un seul rouleau de 35 m de long x 14 m de large s’est fait grâce à des palans accrochés à deux poteaux au dessus des serres.

La fixation est réalisée par des clips accrochés sur une ligne basse qui pourra glisser vers le bas via des étriers pour tendre définitivement le film.

Souhaitons que le vent du large préserve cet équipement indispensable.

La nouvelle AMAP « Les paniers de Lancieux » est créée

La réunion de constitution de l’AMAP* s’est tenue lundi soir dernier pour donner naissance à l’association « Les paniers de Lancieux ».

Abonnement à venir pour des paniers de légumes bio (dès le mois de mai 2018), peut être  pain, œuf, viande également.

Le nouveau conseil d’administration est élu et les abonnements sont ouverts pour 12€/an (il faut être membre de l’association pour souscrire les futurs abonnements auprès des producteurs).

 


Le conseil d’administration

  • Association pour le maintien d’une agriculture paysanne.