Même en Bretagne nord, les températures deviennent difficiles à supporter pour les paysans mais surtout pour les légumes. Des tomates cuites sur pied dans les serres, des jeunes plants de choux qui sèchent sur place à peine repiqués (et arrosés), c’est l’été et il est chaud !
Ma réserve d’eau d’une centaine de m3 est alimentée par deux puits qui donnent encore quoique modérément. Pour des questions financières et écologiques, je n’ai pas voulu faire creuser un forage profond (120m) pour prélever sans compter. Il a très peu plu cet hiver et les réserves des nappes sont à protéger. La bonne démarche est de favoriser un arrosage parcimonieux : goutte à goutte ; paillage pour éviter une trop forte évaporation ; amélioration de la capacité de stockage d’eau du sol via un mélange argile-humus adéquat. Je n’y suis pas encore et, faute de large réserve, j’hésite à trop arroser car l’été n’est pas fini ! Les pommes de terres et les oignons seront sans doute de petit calibre.
Dans les serres, les pucerons sont enfin terrassés par les coccinelles. Un peu tard pour les concombres dont 70% des plants installés n’ont pas résisté. Les aubergines et poivrons semblent à peu près en forme malgré les passages à plus de 40° dans les serres. Les tomates, plus chargées en eau, ont parfois cuit sur pied.
Concernant le remplissage des paniers, pour le moment, ça va !
Dehors, les maïs doux, sur bâche tissée, sont plus en forme que l’an passé. A refaire à l’identique. Les campagnols mangent les blettes et les céleris, soulèvent tous les jeunes plants. Sans solution pour le moment.
Gros travail de désherbage en cours. Panic partout, repos nulle part.
Enfin, bienvenue aux nouvelles pensionnaires !