C’est parti pour la deuxième saison de culture. Il faut tout d’abord, que le sol soit bien traité. Cela passe par un apport important de matière organique sur les planches de culture pour stimuler toute la vie du sous sol. J’utilise ici du compost de fumier de cheval issu d’un centre équestre voisin. Microbes, bactéries, champignons, vers de terre, insectes souterrains, tous ces petits acteurs de la bonne santé de la terre vont amalgamer ce compost à la matière minérale de la terre et prépareront tout ce dont les légumes ont besoin pour pousser dans de bonnes conditions.
Deux ou trois kg par m² environ, cela fait plusieurs tonnes à charger et à étaler à la main. De quoi bien dormir le soir ! L’accès à la ferme est assez exigu pour les gros épandeurs agricoles susceptibles de faire ce travail en 15 minutes… De plus, gare aux légumes encore partiellement présents dans les champs, il seront saupoudrés de compost et seront alors non récoltables. Bref, je n’ai pas encore optimiser ce point pourtant essentiel.
Coté paniers de légumes, passage de 25 à 35 paniers cette année via l’AMAP. Le bilan sera présenté à l’assemblée générale prochaine. Il fait ressortir que par peur de manquer de légumes pour ma première année, j’ai surdimensionné la production et très bien rempli les paniers. Bonne nouvelle pour les adhérents mais je dois à présent recaler le rapport quantité/prix pour pouvoir me verser un smic en régime de croisière (environ 50 paniers prévus).